MISES A JOUR EN COURS

Le 12 en Alsace de 1962 à 2009


Le 12e Régiment d’artillerie en Alsace

 

1962-1991

 

 

 

Le 1er novembre 1962, le 7e Régiment d’artillerie, stationné depuis son retour d’Afrique du Nord au Quartier Fiévet, à Strasbourg, devient par changement de dénomination le 12e Régiment d’artillerie. Le Régiment perçoit le nouveau canon de 105 Au 50, sur châssis AMX 13, et est affecté à la 6e Brigade blindée. Il reprend le rythme d’activités traditionnel des régiments d’artillerie : instruction, écoles à feu, manœuvres.

 

Le 1er novembre 1966, le Régiment découvre ses nouvelles installations, au Quartier Leclerc d’Illkirch-Graffenstaden. En 1970, il est doté du nouveau canon de 155 F3.

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En octobre 1976, le 12e devient le régiment d’artillerie de la 6e Division Blindée, la “ Division du Rhin ”. Il retrouve Haguenau, garnison qu’il connait bien et à laquelle son Histoire semble liée. Il s’installe dans le Camp d’Oberhoffen et partage le Quartier Estienne avec le 32e Régiment d’artillerie, unité d’artillerie nucléaire du 2e Corps d’Armée, et avec le 2e Groupe de soutien d’artillerie nucléaire.

 

En 1984, à la dissolution de la 6e D.B., le régiment est affecté au commandement de l’artillerie du 2e Corps. La 602e batterie de Défense N.B.C. (nucléaire, biologique, chimique) du 2e C.A. devient 5e batterie du 12e R.A. et s’installe avec la 4e batterie au Quartier Thurot, que le 2e Régiment de Dragons a quitté depuis 1984. En 1986, la 5e batterie est installée à Strasbourg pour assurer le soutien de l’École Interarmées du Renseignement et des Études Linguistiques qui a remplacé l’École Militaire de Strasbourg.

 


Le Liban

 

 

 

La France participe, par la présence d'un contingent au sein de la Force Multinationale de Sécurité à Beyrouth, au maintien de la paix au Liban. Afin de renforcer le dispositif, l'envoi d'une batterie d'artillerie est décidé.

 

 

La préparation et le départ

 

 

Le 7 novembre 1983, le Régiment, en manœuvre dans le camp de Suippes, est pressenti pour fournir la batterie qui doit renforcer le groupement aéroporté de la 11e Division parachutiste, pour l'opération DIODON IV.

Le colonel Piroth, chef de corps du 12e RA, désigne la 1ère batterie du capitaine Kirtz pour former l'ossature de cette unité. Soixante volontaires du régiment sont bientôt renforcés par des personnels des 1er, 8e, 40e, 61e, 68e R.A., 2e Régiment de Dragons et 6e Groupement de réparation de division blindée.

 

commandant de batterie :          capitaine Kirtz

observateurs :                            lieutenant Trégou

                        lieutenant Mercuri

                        sous-lieutenant Urlacher

P.C. de batterie :                          lieutenant Grillet   

officier de reconnaissance :       lieutenant Cosin

chefs de pièce :                         maréchal-des-logis Bonneau

                  maréchal-des-logis Mola

                 maréchal-des-logis Pozzo di Borgo

                 maréchal-des-logis Brouckes

SIROCCO :                                adjudant-chef Reynaert

munitionnaire :                           maréchal-des-logis Marchand

mécanicien-artillerie :                 maréchal-des-logis-chef Delière

mécanicien-auto :                      maréchal-des-logis-chef Vernerey

service administratif de l’unité : maréchal-des-logis-chef Vassort

          maréchal-des-logis Pedrono

service de santé :                      sergent Rieth

 

 

 

Les journées qui suivent sont consacrées à l’entraînement et aux perceptions des compléments de matériels. Les véhicules et les automoteurs rejoignent Toulon par voie ferrée le 10 novembre et, sous la conduite du maréchal-des-logis Joson, embarquent le 13 sur le “ Bidassoa ”, qui part pour Chypre. Le reste de la batterie continue son entraînement à Suippes, avant de gagner le 22 le camp de Canjuers pour parfaire la cohésion et la préparation.

 

Le 23, le colonel Piroth, le lieutenant Cosin, quatre sous-officiers et quatre militaires du rang s’envolent de la base aérienne d’Orléans-Bricy vers le Liban, en précurseur. Le 30 le reste de l’unité quitte Istres à bord d’un DC 8 du COTAM, à destination de Chypre. Le jour même elle embarque sur le “ Bidassoa ”. Le 1er décembre, accompagne d’un aviso-escorteur de la Marine nationale, le navire gagne Beyrouth.

 

Peu avant minuit, le navire touche le sol libanais. Sous la protection des parachutistes, le débarquement commence, non sans difficulté pour le radar SIROCCO et sa remorque. Le convoi est escorté par les AML du 1er Régiment de Hussards parachutistes jusqu’à l’hippodrome, situé à proximité de la résidence des Pins, où la batterie se range, pièces en batterie. Le 2 décembre le général Cann, commandant le détachement français, passe en revue la batterie et définit la mission et le rôle de l’artillerie.

 

 

L’installation et les premières missions

 

Après la perception des munitions d’infanterie et d’artillerie (dix coups par pièce), la batterie rejoint sa zone de déploiement : une ancienne usine de congélation de M’Kalles, dans le quartier de Tell Zaatar, et se met au travail : il faut creuser les alvéoles pour les pièces, le SIROCCO, les munitions ; aménager les observatoires, confectionner les sacs de sable.

Le 5, alors que tous travaillent à l’aménagement des positions, une voiture piégée explose près de l’hippodrome, faisant dix morts et soixante blessés dans la population civile.

Le 6, la position est opérationnelle et, de nuit, la batterie quitte l’hippodrome sous la protection du 1er Régiment de Hussards parachutistes et s’installe définitivement. L’usine remplit la fonction de zone-vie, les pièces sont en place dans des alvéoles, les munitions sont enterrées. La position prend le nom de “ Brick ”, et reçoit dés le lendemain un tir de roquettes GRAD de 122 mm, le “ baptême libanais ”.

L’installation terminée, le travail de terrassement continue : il faut améliorer la zone-vie. Le 10, la batterie connaît sa première alerte : un véhicule de transport de troupes M 113 de l’Armée libanaise a été volé et pourrait servir de véhicule kamikaze contre les postes français. En fait il n’en est rien et après quelques heures la situation s’apaise.

 

 

 

Mort du maréchal-des-logis chef Génétel

 

Le 12 décembre, le lieutenant Mercuri active l’observatoire de Dar-Es-Sawan (occupation brève, puisque le 14 le poste , jugé trop proche des positions syriennes, est abandonné). Le 14, le sous-lieutenant Urlacher active l’observatoire de Beit-Meiri. Dans la soirée, un tir de GRAD frappe la zone située en contrebas du poste. Le sous-lieutenant Urlacher et son adjoint, le maréchal-des-logis-chef Génétel, qui ont vu le départ des coups entreprennent d’en relever la position en prenant le gisement et la distance au télémètre laser. Au même moment, une roquette s’abat sur l’observatoire : le sous-lieutenant Urlacher est blessé par le souffle, le maréchal-des-logis-chef Génétel est mortellement touché par un éclat, le canonnier Leclerc est commotionné. Le maréchal-des-logis-chef décède presque aussitôt des suites de ses blessures. La batterie gagne une position de tir à proximité du port, où elle attend toute la nuit un ordre de tir qui n’arrive pas.

 

 

 

Les missions quotidiennes

 

Malgré la tristesse et la rage, le travail quotidien doit continuer et chacun se remet à l’ouvrage. Le 21, un poste du 3e RPIMa est la cible d’un attentat, mais grâce aux enseignements tirés de l’épisode du “ DRAKKAR ”, les parachutistes ne déplorent qu’une victime, la population civile étant elle particulièrement touchée : 15 morts et plus d’une centaine de blessés.

Le 24 décembre, le détachement français de la FMSB accueille monsieur Hernu, ministre de la Défense, qui vient partager le réveillon des soldats français. Après la visite des différentes positions, chacun s’apprête à réveillonner, même si la rupture du cessez-le-feu accepté le 16 par les factions libanaises laisse présager une soirée mouvementée. En fin d’après-midi, les premiers tirs d’armes légères se font entendre, suivis peu après des départs d’armes lourdes. Vers 19h30, la batterie se rassemble pour réveillonner, réveillon qui se finit dans les abris. La messe de Noël prévue le lendemain doit être annulée.

 

La venue du général Imbot, chef d’Etat-major de l’Armée de terre et du général Brette, commandant la 11e Division parachutiste, à l’occasion du 1er janvier, est à son tour saluée par des tirs d’armes automatiques, ce qui n’empêche par le Père Lallemand, aumônier de la 11e D.P. de célébrer, avec retard, la Messe de Noël, à l’intention du maréchal-des-logis-chef Génétel.

 

Les journées sont bien chargées, les missions de garde et de protection nécessitant un effectif important. Il faut aussi continuer à remplir les sacs de sables pour calfeutrer les alvéoles aménagés par les engins du 17e Régiment de génie parachutiste.

 

Le 7 janvier un tir de roquettes GRAD frappe le carrefour de “ Brick ”, au nord-ouest de la position, alerte de courte durée et n’occasionnant pas de gros dégâts sur les installations de la batterie.

 

Le 10, le sous-lieutenant Robert arrive en remplacement du sous-lieutenant Urlacher, évacué.

 

Le 20, tous les postes reçoivent l’appui d’une mitrailleuse 12,7, en prévision d’une attaque d’hélicoptère. Le 24, un renseignement d’origine américaine fait état d’une menace terroriste contre l’observatoire de Beit-Meiri, nécessitant l’envoi d’un renfort. Le même jour, le général Cann remet des Croix de la Valeur Militaire à des personnels de la batterie.

 

 

 

DIODON V

 

 

La relève entre la 11e Division parachutiste et la 9e Division d’infanterie de marine s’opère entre le 28 janvier et le 2 février. DIODON IV devient DIODON V et les noms d’oiseaux remplacent les noms de bateaux : “ Brick ” est rebaptisé “ Cigogne ”.

 

Les combats de la semaine du 2 au 9 février changent la situation à Beyrouth. Les milices du mouvement chiite AMAL prennent le contrôle des quartiers Ouest, avec d’autres milices sunnites et des éléments du Parti Socialiste Progressiste de Walid Joumblat (parti druze pro-palestinien). Les quartiers Est restent aux mains de l’Armée libanaise et des milices chrétiennes. La ville est coupée en deux par une “ ligne verte ”. Le 4, le poste “ Brick ” est évacué, la batterie prend en compte le poste “ Charognard ”, situé près de la résidence des Pins.

 

Le 8 les Britanniques quittent leur secteur et la rumeur prétend que les Américains sont sur le point de faire de même. En début d’après-midi, l’artillerie embarquée du “ New Jersey ” pilonnent avec ses obus de 410 mm les batteries qui harcèlent la ville. Le 9, les observateurs américains s’installent à leur tour à Beit-Meiri pour régler leur tirs.

 

Le 10 les Français évacuent les postes “ Vautour ”, “ Tiercelet ”, “ Colibri ”, “ Canari ” et “ Faucon ” et se redéploient sur trois môles. Le 12, devant les menaces d’attentat, des ordres très stricts sont donnés : limiter les déplacements, ouvrir un passage entre les secteurs pour permettre l’approvisionnement des secteurs ouest.

 

Le 15 et le 16, un nouvel observatoire est reconnu dans la région de Brumana, ce qui permet d’évacuer Beit-Meiri le 18. Le 19, les éléments précurseurs du 68e R.A. arrivent pour préparer la relève. Le détachement italien commence à quitter son secteur. Le 22, les Américains se replient sur les bâtiments de la VIe Flotte. Le détachement français commence à ressentir cruellement l’isolement.

 

Le 28 février, la batterie, par rotation, visite les ruines de Byblos, cité phénicienne située à trente kilomètres au nord de Beyrouth. En sus de l’intérêt purement culturel de cette excursion, il s’agit du premier vrai repos accordé à l’unité depuis son installation.

 

A son retour le 1er mars , la batterie prend en compte le poste de Kaskass, au sud-ouest du bois des Pins, poste exposé qui nécessite l’entretien de relations de bon voisinage avec les miliciens d’Amal.

 

 

Le retour

 

Le 10, le détachement du 68e R.A. prend en compte le matériel et les munitions. Passée un dernière fois en revue par le général Datin, commandant l’élément français, la batterie embarque sur le “ Bidassoa ”, destination Larnaca, où l’attend le DC 8 qui la ramène en France. Le 11, en début d’après-midi, le général Danet, commandant la 6e Division blindée, le colonel Piroth, Chef de Corps, et une délégation du Régiment accueillent le capitaine Kirtz et ses hommes.

 

La batterie a passé plus de cent jours sur le sol libanais, au service de la paix d’un peuple libanais que des liens pluriséculaires unissent à la France.

 

Monsieur François Mitterrand, Président de la République, adresse au général Datin une lettre, transmise à toutes les unités :

 

“ Général

 

Alors que nos soldats viennent de quitter Beyrouth dans l’honneur, je tiens à vous dire toute mon estime pour la mission accomplie, le courage déployé par vous-même et par ceux que vous aviez la lourde tache de commander.

 

Par votre présence, la France a témoignée de son attachement indéfectible au Liban et à son avenir. Telle fût le sens de votre mission qui restera comme une contribution  essentielle à la paix dont notre armée a tout lieu de s’enorgueillir. ”

 

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Le Régiment depuis 1991

 

 

 

En 1991, le Régiment change de matériel. Doté du tout nouveau système d’armes Lance-Roquettes Multiples, il devient le plus moderne des régiment de l’Artillerie française. Il est l’unique régiment d’appui Feux dans la Profondeur de la 3e Brigade d’artillerie du IIIe Corps d’Armée, dont l’Etat-major est stationné à Lille.

 

A partir de 1996, le Régiment entre dans une mutation plus profonde. Au mois d’août, le Régiment est averti qu’il doit se préparer à accueillir une trentaine d’Engagés Volontaires de l’Armée de Terre (E.V.A.T.). En septembre les jeunes engagés sont incorporés au sein de la 1ère  batterie, qui devient ainsi la première unité professionnelle du 12e. Répartis en deux sections, ils vivent durant un à trois mois, selon qu’ils sont E.V.U. ou E.V.I., un rythme d’instruction intensif. Plus tard, leur instruction initiale terminée, ils suivent une formation de spécialité pour devenir pilote de L.R.M., conducteur de T.R.M. 10.000, de V.L.T.T. P4, de G.B.C. P.C.B., ...

 

En juillet 1998, le capitaine Vitter, qui a remplacé le capitaine Campos à la tête de la 1ère batterie, part avec son unité pour une mission de cinq mois en Nouvelle-Calédonie. Depuis le Liban en 1984, c’est la première fois qu’une batterie quitte le sol métropolitain, pour accomplir son devoir outre-mer. Ce n’est pas la dernière. En novembre 1999, la 2e batterie professionnalisée depuis septembre 1998, s’envole à son tour pour la Nouvelle-Calédonie, aux ordres du capitaine d’Anna. En août 2000, la 3e batterie, aux ordres du capitaine Bernard, découvre elle la Guadeloupe, pour une mission qui n’a rien d’un séjour d’agrément. Et au mois de mai 2001, c’est la 1ère batterie aux ordres du capitaine Perrin qui se rend en Polynésie française où la mission majeure de l’unité sera la garde de l’atoll de Mururoa abritant l’ancien Centre d’Essais du Pacifique.A chaque mission, la B.C.L., la B.M. et la B.B.I. fournissent d’important renforts et ce sont tous les engagés du Régiment qui connaissent la satisfaction d’accomplir leur métier sur des théâtres nouveaux.

 

Le Régiment participe aussi aux opérations de service public : plan Vigipirate à Paris et en Province, à plusieurs reprises, plan POLMAR en Bretagne suite au naufrage du pétrolier Erika en décembre 1999.

 


Le LRM

 

 

 

En 1991, le Régiment est désigné pour être le premier régiment d’artillerie de l’Armée française à recevoir en dotation le Lance-Roquettes Multiple, matériel de conception américaine, construit en coopération avec les alliés européens : Britanniques, Allemands, Italiens.

 

Dans ce cadre, le Régiment conduit l’expérimentation tactique et technique du nouveau système d’armes, bientôt intégré au système de Transmission Automatique de Données ATLAS : Automatisation des Tirs et des Liaisons de l’Artillerie Sol-sol.

 

Conçu pour apporter au corps de bataille une capacité significative de feux dans la profondeur, le système d’armes LRM-ATLAS, dans le cadre du processus de 3D (Décider, Détecter, Détruire), vise prioritairement les objectifs étendus et peu blindés du deuxième échelon ennemi. 70% des objectifs sont planifiés à l’avance dans le cadre d’un Plan de Traitement des Objectifs.

 

Le Régiment LRM allie une puissance de feu considérable (vingt-quatre lanceurs délivrant chacun douze roquettes en moins d’une minute), une grande portée (trente-et-un kilomètres), et une rapidité de mise en œuvre.

 

Le Régiment est organisé autour de six batteries.

 

La Batterie de Commandement et de Logistique rassemble :

 - une section de commandement,

 - l’État-major du Régiment,

 - les postes de commandement régimentaire (P.C.R.), articulés en moyens “ actifs ” et en moyens “ veille ”,

 - les détachements de liaison et d’acquisition,

 - les services administratifs,

 - les services techniques

 - le service médical,

 - le Peloton Ravitaillement Essence et Munitions (P.R.E.M.),

 - la fanfare du Régiment, depuis 1997

 

 La Batterie de Maintenance, formée de personnels de l’Artillerie et du Matériel, commandée par un officier du Matériel, regroupe les moyens de soutien et de maintien en condition :

 - une section de commandement,

 - une équipe de conduite de la maintenance,

 - une section approvisionnement,

 - une section réparation mobilité (S.R.M.), chargée de la maintenance commune,

 - une section de maintenance spécifique L.R.M.,

 - une section de maintenance Transmissions et ATLAS,

 - les ateliers régimentaires A.P.C. (armement petit calibre), N.B.C. (Nucléaire, Biologique, Chimique).

 

La Batterie de Base et d’Instruction :

 - une section de commandement

 - une à deux sections d’instruction

 - une section infrastructure : infrastructure, espaces verts, entretien du camp

 - les services de garnison : bureau de garnison, hôtellerie et mess

 - le service général

 - l’équipe cynophile

 - les moyens d’instruction : bureau des sports, stand de tir lourd, champs de tir

 - foyer et cercle

 

Trois batteries de tir, de composition identique :

 - une section de commandement, comprenant deux Postes de Commandement de Batterie (P.C.B.),

 - deux sections de tir, comprenant chacune un véhicule de commandement du chef de section, une équipe de reconnaissance, quatre L.R.M., une escouade de ravitaillement munitions,

 - un Peloton de Ravitaillement Essence et Munitions.

 

 A l’horizon 2002, le Régiment possédera une batterie de radars de contrebatterie COBRA :

 - un poste de commandement batterie

 - deux sections de deux radars.

 

Le système ATLAS est conçu pour gérer les cinq grands domaines de la manœuvre du Régiment :

 

le commandement

- planification de la manœuvre

- permanence du commandement par la manœuvre des postes de commandement de niveau batterie et régiment : station active, station veille en écoute et transfert de données lors des bascules.

 

les feux

- définition des zones d’intérêt d’objectif et des moyens

- exécution des tirs

 

la logistique

- gestion des flux de munitions

- synthèse permanente en temps réel de la situation des munitions

 

le renseignement et l’acquisition

- compte-rendu automatique des missions feu des batteries

- localisation des batteries ennemis

- gestion des moyens d’acquisition des objectifs

- synthèse des renseignements de la grande unité

 

la communication et les liaisons

- système unique de transmission automatique de données, utilisant des postes VHF, de type PR4G, à évasion de fréquence.

 

Le système ATLAS peur assurer la gestion d’un régiment étendu à quatre batteries de huit lanceurs et une batterie d’acquisition de trois sections de quatre radars. Cette capacité d’extension offre la possibilité de composer des modules de taille variable, en adaptant les moyens aux besoins de la grande unité.

 

Le régiment LRM peut ainsi agir en mode centralisé, ou décentraliser les batteries ou des modules de circonstance au profit d’une brigade interarmes ou d’une force projetée.

 

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