Le 28ème Groupe Géographique

Suite aux dissolutions des 12ème et 32ème régiments d’Artillerie, le camp d’Oberhoffen héberge les unités de la Brigade de Renseignement composée du 2ème Régiment de Hussard, 28ème Groupe Géographique et du 54ème Régiment de transmissions.

 

Le 28ème Groupe Géographique, unité d’Artillerie, est devenu notre interlocuteur privilégié avec l’armée d’active.

 

Suite à la Passation de Commandement le 28 juin 2022

Le Lieutenant-Colonel G. NOUGAYREDE Chef de Corps du 28GG



Sa présentation stricte et succincte sur le site du Ministère de la Défense :

Le 28e groupe géographique, stationné à Haguenau (67) est un régiment chargé de mettre en œuvre une spécialité unique et indispensable au sein de l’armée de terre : le recueil et l’exploitation de l’information géographique.

 

Le 28eGG tient ses origines des anciennes formations de géographie militaire aux armées, de métropole ou des territoires d’outremer subsistant à la fin de la seconde guerre mondiale qui ont été regroupées pour former, le 16 mai 1946, le Groupe géographique autonome, alors stationné à Montrouge.  

 

Seule unité militaire topographique et cartographique en France, rattachée à la direction de l’artillerie dès sa création, le 28e GG s'installe à Joigny (89) en 1949 et reçoit la garde de l'étendard du 28e régiment d'artillerie le 26 mars 1966. Son insigne est composé d'une mappemonde aux mers azur, de continents d'émail blanc, de méridiens et parallèles d'or, de deux canons croisés et d'un glaive, le tout posé sur un triangle de couleur aurore, couleur spécifique des formations géographiques. En 1976, il a été autorisé à reprendre les traditions et de porter les attributs de ce régiment.

 

Depuis 2010, le 28e GG est installé en Alsace au sein du quartier Estienne sur le camp militaire d’Oberhoffen.

 

IMPLANTATION

 

28egroupe géographique
Quartier Estienne
BP 70264
67504 Haguenau

 

 

MISSIONS - COMPOSITION - MATÉRIELS

 

Missions

 

Le 28egroupe géographique (28e GG) fournit l'appui géographique au profit des états-majors et de forces projetées en opération. Il exerce sa mission en anticipation stratégique ou opérative, en planification et en conduite d'opération. Il contribue aussi aux missions communes de l’armée de Terre (MICAT).

 

Le champ d'action de la géographie militaire englobe l'ensemble des informations géographiques nécessaires en temps de paix, comme en temps de crise ou de guerre, aux activités des organismes relevant de la défense. Ces activités ont trait aux sciences du globe, géodésie, topographie, hydrographie ainsi qu'à tous les autres domaines s'y rattachant. Elles peuvent également concerner les sciences humaines, politiques ou économiques entrant dans la constitution de la documentation militaire.

 

L’appui géographique consiste donc d'abord à maîtriser la description de l'environnement physique et humain de la zone des opérations et fournir l'information permettant sa compréhension par les unités engagées.

  • Appui au positionnement :
        • implanter un réseau géodésique militaire (RGM),
        • implanter un réseau d’aide à la navigation (RAN),
        • réaliser une station de déclinaison,
        • réaliser un parcours d’harmonisation ou de calibration,
        • réaliser ou mettre à jour des cartes topographiques et des plans de villes,
        • déterminer des points d’appui pour le calage d’images.
    • Appui au mouvement :
        • effectuer un levé hydro-franchissement et de zones d’accostages,
        • fournir un produit cartographique présentant l’aptitude des routes à la circulation militaire (ARCM).
    • Aide au déploiement :
        • réaliser un levé d’infrastructures,
        • effectuer le levé d’obstacles aériens (plateformes aéronautiques),
        • réaliser des modèles numériques de terrain (MNT) locaux.
    • Mise à jour et complètement de la base de données géographiques :
        • effectuer du recueil d’information géographique thématique

 

Composition

 

Le 28eGG est un corps de troupe d’environ 300 militaires et quelques personnels civils de la défense.

 

Il est composé de :

    • 2 batteries géographiques à 3 sections chacune,
        • 1 section cartographique,
        • 2 sections topographiques,
  • 1 batterie de commandement et de soutien.

 

Matériels

 

- Appareils de positionnement (GPS, centrales inertielles ...)

 

- Appareils de mesure d’angle (théodolites, tachéomètres, …)

 

- Appareils de mesure de distance

 

- Stations informatiques équipées de logiciels de traitement des données issues du terrain et de SIG (systèmes d'information géographique)

 

- Véhicules tous-chemins

 

 

FORMATION – EMPLOI (personnels du cœur de métier)

 

Formation

 

Formations théorique et pratique dans les spécialités géographiques.

 

Emplois

 

Officiers : chefs de détachement d’appui géographique - officiers analystes géographie - chefs de détachement de liaison et

                         de mise en œuvre.

 

Sous-officiers : chefs d’équipes, de groupes topographiques ou cartographiques - chefs de sections - experts géographes -

                           instructeurs.

 

Militaires du rang : opérateurs topographes - opérateurs cartographes - conducteur et pilotes de véhicule léger, poids lourd et

                                 engins blindés.

 

 


QUELQUES PHOTOS DE LEUR VIE DE TOUS LES JOURS


Voici l'Histoire de cette formation racontée dans la

Plaquette Officielle de présentation faite par le 28ème GG

    Quand même !

 

(la devise du Régiment)

 

Le 28ème Groupe Géographique est implanté à Oberhoffen depuis l’été 2010, consécutivement à son rattachement à la Brigade de Renseignement en 2009. Fort de 360 militaires, il est constitué de deux batteries géographiques et d’une batterie de commandement et de soutien. Le régiment a naturellement trouvé sa place dans les locaux au quartier Estienne, prolongeant ainsi la tradition de l’Artillerie dans cette garnison. Ses soldats géographes réalisent de nombreux travaux, en OPEX, sur le territoire national (dans et hors métropole), au profit des unités de l’Armée de Terre à travers deux domaines principaux :

 

 

- L’appui topographique, consistant à acquérir des données sur le terrain. Les équipes déployées travaillent alors intégrées au sein d’un groupement de renseignement multi-cpteurs (GRM) ou d’un SGTIA, plus rarement  elles peuvent œuvrer de manière autonome. Elles réalisent au besoin divers dossiers : station de déclinaison, parcours de calibration ou d’harmonisation, levé d’obstacles aériens, plan d’infrastructure, modèle numérique de terrain, complément cartographique.

 

 

- L’appui cartographique, qui vise quant à lui à fournir des cartes, normées ou ad’hoc. Les équipes sont alors déployées à proximité des équipes topographiques ou au sein des états-majors.

 

Ses Missions

 

 

A travers ces deux domaines, le 28ème Groupe Géographique participe à tous les engagements des forces armées françaises : particulièrement les opérations BARKHANE, CHAMMAL, SANGARIS, mais également au MALI, à DJIBOUTI, au NIGERIA, au GABON ou encore sur le territoire national.

 

Le régiment a été doté de nouveaux matériels (VAB VAT, modules géographiques projetables), via la GCP (Chaîne Géographique Portable), lui permettant d’intervenir dans un contexte toujours moins permissif.

 

De plus, deux équipes de géographes sont constamment en alerte au profit des forces spéciales.

 

Il a également créé de nouvelles cellules afin de pouvoir dès la métropole participer à l’appui cartographique : CCAO (centre cartographique d’appui aux opérations),STD (section traitement et diffusion). Ces cellules viennent compléter celles présentes en mission, en proposant des produits à durée de vie plus longue (plan de ville, ou autres produits cartographiques normalisés) via le CCAO et en capitalisant les données acquises sur les théâtres d’intervention (STD).

 

Déjà bien intégré dans le commandement du renseignement, le régiment participe toujours plus à la manœuvre « RENS », notamment au sein des GRM.

 

Nécessairement en pointe dans son domaine, le 28ème Groupe Géographique continue de développer de nouveaux systèmes (drones, caméras type « google-car ») afin de répondre aux besoins des forces : numérisation de l’espace de bataille, produits 3D, etc.

 

Les Projections

 

 

Réunion

Guyane

Burkina Faso

Djibouti

Gabon

RCA

Tchad

Liban

FFEAU

Mali

Togo

RDC


Ses Matériels

- Chaîne géographique projetable,

- VAB d’appui topographique,

- Quads,

- Système d’informations géographiques (SIG),

- GPS de gamme géodésique et GPS tactique.

Voici toute son Histoire

 

 

Le 28ème Groupe Géographique possède une double filiation :

il est l’héritier du 28ème Régiment d’Artillerie, et des formations géographiques de l’Armée de Terre.

 

 


 

Historique du 28ème Régiment d’Artillerie

 

Le 28ème Régiment d’Artillerie est créé en 1872 à Rennes. Il participe aux opérations d’Extrême Orient en 1884 et 1885. Pendant la guerre de 1914 – 1918 il participe à toutes les grandes opérations : Belgique, Marne, Artois, Somme, Champagne, Chemin des Dames, Aisne, Champagne une deuxième fois. Il obtient, avec deux citations à l’ordre de l’Armée, le droit au port de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre. Le 28ème Régiment d’Artillerie tient ensuite garnison à Belfort et Chaumont. Régiment d’artillerie de la 13ème Division d’Infanterie de 1929 à 11939, il prend part héroïquement aux combats de l’Est, de la Somme et de l’Oise. Par un fait d’armes dans la région de Loury (région d’Orléans), il est cité à l’ordre de l’armée une nouvelle fois avant sa dissolution en 1940. Il est reformé par groupes successifs en 1954 et ses batteries serviront en Tunisie et en Algérie. Une fois de plus, le 28ème RA est dissous en 1962. Son étendard est confié à la garde du Groupe Géographique de Joigny le 26 mars 1966.

 

 

Historique du 28ème Groupe Géographique

 

Le 28ème Groupe Géographique tient ses origines et sa tradition de l’ancien Service Géographique de l’Armée (SGA) qui, avant 1940, avait la responsabilité entière de l’établissement des cartes. Le SGA pourvoyait à tous les besoins cartographiques tant civils que militaires de la France et de l’Union française.

 

A l’armistice du 1er juillet 1940, le service géographique de l’armée est supprimé et remplacé par l’institut géographique national (IGN), organisme civil rattaché au ministère des travaux publics. Des compagnies de géographes militaires sont recréées dès 1943 en Afrique du Nord pour répondre aux besoins de reconquête de la France. Il s’agit des 31ème et 32ème compagnies.

 

Après la guerre, quelques unités géographiques militaires sont créées pour les besoins spécifiques des armées. C’est ainsi qu’est créé le 16 mai 1946, au fort de Montrouge en région parisienne, le groupe géographique autonome. Réorganisé par deux fois en 1947 et 1948, devenu finalement groupe géographique en 1950 ; il prend position dans ses quartiers de Joigny à partir de 1949. Suite aux différentes réorganisations des armées, à l’évolution des techniques et des besoins militaires, le groupe géographique prendra successivement les noms de régiment géographique en 1972, de batterie géographique en 1976, à nouveau de groupe géographique en 1979 et enfin de 28ème Groupe Géographique en 1999.

 

Le groupe géographique reçoit la garde de l’étendard du 28ème Régiment d’Artillerie en 1966. Il est officiellement nommé héritier des traditions du 28ème RA en 1976.

 

Rattaché à la Brigade de Renseignement en 2009, il est transféré à Oberhoffen en 2010 après plus de de 60 ans de présence à Joigny.

 

Le régiment intègre le commandement du renseignement le 1er juillet 2016.

 


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